L’état d’urgence – MICRO SOLAR ENERGY
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L’état d’urgence

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Le changement climatique et l’effet de serre fut évoquer pour la première fois le 23 juin 1988 par un climatologue américain de la Nasa, James E. Hansen. Il lança l’alerte que l’atmosphère est entrain de se réchauffer. Afin d’anticiper l’ère post pétrole qui adviendra, les conférences des parties (COP) fut organisées par les Nations Unies. La majorité des scientifiques (dont les membres du GIEC), c’est-à-dire, 97% d’entre eux, travaillant sur le changement climatique estiment que la terre se réchauffe et le phénomène d’effet de serre s’intensifie depuis la révolution industrielle en raison des activités humaines.

Le surplus d’énergie introduit aujourd’hui par l’homme dans la machine climatique est environ l’équivalent de 3 petites bombes atomiques explosant chaque seconde et les conséquences sont dramatiques car ça impacte fortement la température. Aujourd’hui la température moyenne terrestre a déjà augmenté de +0,94°C depuis 1880 et les épisodes caniculaires sont plus fréquents. En admettant que la concentration de CO2 double d’ici 2100, la terre verra sa température moyenne grimper entre + 1.5°C et + 4.5°C supplémentaire. Cela provoquera une hausse du niveau des mers vu que la banquise arctique a vu sa superficie fondre d’environ 30% depuis les années 1980. Le changement climatique provoque aussi l’amplification des précipitations et évènements climatiques extrêmes.

James E Hansen est formel, si le monde continue de fonctionner aux énergies fossiles, il court à sa perte. Il affirme que la planète est proche d’un point de bascule et plaide pour une révolution urgente concernant les pratiques agricoles et la consommation d’énergies fossiles ainsi que pour la taxe carbone et du moratoire sur la construction de nouvelles centrales à charbon. Aux estimations habituelles des scientifiques, si rien n’est fait concernant le changement climatique, la montée du niveau des mers sera à un niveau bien supérieur – 2 mètres d’ici la fin du 11eme siècle.

Kaushik Basu, l’ancien économiste en chef de la Banque mondiale, compare donc le creusement des inégalités dans le monde au changement climatique en raison de la gravité des conséquences à venir pour la planète. Mais le temps passe et le réchauffement se poursuit de façon irréversible.