La responsabilité des états
Depuis le Sommet de la Terre qui s’est tenu à Rio en 1992, la communauté internationale ne cesse de prendre des mesures afin de ralentir le changement climatique. De l’amendement de Doha au protocole de Kyoto, en finissant par l’accord de Paris, ces accords internationaux ont pour but la mise en place d’une stratégie globale dont la 1ère « DEADLINE » est prévu pour 2020.
Le Sommet de la terre de Rio en 1992 fut le moment ou la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) fut adoptée. Elle reconnaît que le système climatique est impacté par les activités humaines et créée un cadre de négociations pour atténuer leur effet de façon collective et concertée. Dans cette optique, des sommets dédiés aux questions climatiques sont organisés chaque année à partir de 1995(11) : les « Conférences des Parties » (« Conferences Of Parties » ou COP en anglais) (12).
Le Protocole de Kyoto eu lieu en 1997 (COP3). Ce texte fondateur engage les pays développés à réduire leurs émissions à travers des objectifs contraignants : -5% en moyenne entre 2008 et 2012 par rapport au niveau de 1990 (et -8% pour l’Union européenne).
Le sommet de Copenhague en 2009 (COP15) eut pour ambition d’aboutir au premier accord global de lutte contre le changement climatique et de fixer une feuille de route de la gouvernance mondiale du climat sur la période 2013-2017.
L’accord de Doha en 2012 (COP18) fut le moment ou le Protocole de Kyoto fut reconduit sur la période 2013-2020 (« Kyoto 2 »). L’échéance de 2015 est fixée pour atteindre un accord global sur le climat.
La COP21 (30 novembre – 12 décembre 2015) a permis de conclure un accord engageant 195 États à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Ledit accord « de Paris » est depuis entré en vigueur le 4 novembre 2016.
L’ambition finale de l’accord de Paris est que les contributions des États signataires (différentes d’un pays à un autre) permettent de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités hu maines « nettement en dessous » de 2°C d’ici à 2100 (par rapport à la température de l’ère préindustrielle) en renforçant les efforts pour atteindre la cible de 1,5°C.